dimanche 19 janvier 2020

J 11 et J 12 : Lisbonne

J 11 : Lisbonne du Bairro Alto à l'Alfama 

Notre première nuit à Belém, sur un "spot" recommandé par notre application favorite, entre le Tage, la voie ferrée et la route s'est passée ...
… comme elle a pu !
Ne nous plaignons pas, les trains s'arrêtent à minuit pour reprendre à 5 heures du mat, le ronronnement incessant du trafic routier sur le pont du 25 Avril se calme vers 1 heure du mat et les bateaux qui traversent le fleuve sont à l'arrêt après 21 heures. Quant aux avions, on oublie qu'ils existent !
Ce samedi, réveil plutôt matinal donc, avec pour objectif de rejoindre le centre-ville.
Ce ne sont pas les moyens qui manquent pour faire les 7 kms qui nous en séparent...
... nous avions le choix entre les tuk-tuks, les trottinettes électriques, les navettes fluviales, les scooters taxis, les taxis, les Ubers, le Tram, les vélos... nous sommes donc partis A PIED le long de la rive droite du Tage.
Le fameux pont du "25 Avril" à 2 niveaux de circulation : le tout-venant au dessus et les trains en dessous... le bruit alentour et, directement à sa verticale, est assourdissant.
Les quais sont envahis de touristes et de Lisboètes (si, si c'est comme ça qu'on les appelle !) qui profitent de ces kms de quai sécurisés pour pratiquer marche, vélo, jogging au soleil...
 … tous les vieux entrepôts et autres hangars ont été réaménagés en restaurants et cafés pour la plupart.
Avec ma coach au plus fort de sa forme, les 6 kms (une broutille) qui nous séparaient du centre sont avalés en ... 
… je n'sais pas, mais ça pique dans les baskets !
Comme l'un d'entre nous a rapidement faim, il arrive tel un négociateur du RAID, à convaincre sa coach de faire halte au premier Mercado rencontré pour se refaire une santé...
Et le premier Mercado rencontré c'est le Time Out market de Lisbonne où on trouve tout pour se restaurer : même des plats Thaïs !

Après ça, c'est marche, gambade et piétine pour voir Lisbonne d'en haut...
Au fond c'est le fameux château Sao Jorge (on ne l'a pas visité, trop de monde à faire la queue !) et au milieu, la fameuse Mumu do Los Sables
… puis Lisbonne au ras du sol avec ses nombreux rails de trams...

… du coup, on est monté dans le fameux Tram N°28 qui nous fait traverser le quartier de l'Alfama en passant par des ruelles à peine plus larges que lui...
Bon, j'exagère un peu mais en tendant le bras je pouvais toucher le mur !!
Pour aller d'un quartier à l'autre, comme Lisbonne est relativement vallonnée, la municipalité met des ascenseurs à disposition des touristes et habitants... Le plus connu est l'ascenseur de Santa Justa que l'on doit à un ingénieur Portugais : Raoul Mesnier de Ponsard qui (âmes sensibles merci de ne pas lire la suite de ce texte !!!) n'a jamais été, contrairement à la croyance populaire, un disciple de Gustave Eiffel).
Un petit conseil de coach Mumu : "comme il y a une heure de queue pour monter, merci de prendre le petit chemin puis les escaliers qui se trouvent à 50 m de l'ascenseur et de gravir le tout à pied… qu'on se le dise !"
A Lisbonne, on a aussi des Castelos, des Museus, des Miradouros, des Igrejas, des Praça... que nous n'avons pas tous visités...




Sao Vincente de Fora et Sao Nicolau
Praça do Comércio (Place du commerce)
Comme il faisait beau et que la perspective de se retrouver au Campy avant la tombée de la nuit ne séduisait pas ma coach Mumu, il fut décidé à l'unanimité d'une voix + 0 de rentrer à Belém à pinces...
Bon, faut positiver… le pont du "25 Avril" n'est qu'à 3 kms d'où nous sommes puis après plus que 4,5 kms pour rejoindre le camion… "tu voulais de la rando non ?"
Les quais sont toujours noirs de monde et la température clémente alors… on refait des photos à la nuit tombée que l'on a eu l'occasion de faire dans la matinée (ça permet de souffler !)
C'est un ancien bâtiment industriel réhabilité en musée, le MAAT
Le MAAT dans sa partie contemporaine
Bon an mal an, on arrive à en oublier les bornes, j'arrive même, tel un négociateur du GIGN (c'est pour pas me répéter) à obtenir une halte dans un petit restaurant où je dévore un Secreto de porc ibérique (c'est délicieux !).
La fin est proche, encore 1500 m est le fourgon est en vue...
… et une dernière photo du Cristo Rei qui surplombe le Tage du haut de ses 110 mètres.
Bilan des courses : 22 kms au compteur, des pieds en compote, des adducteurs aux abonnés absents, des mollets durs comme du marbre (ça sent la crampe !)… mais une belle journée quand même.


J-12 : Lisbonne, on en remet une couche
Même nuit que la précédente mais en pire jusqu'à 1 heure du matin à cause de la "teuf" organisée dans l'hôtel à côté duquel nous stationnons.
Ce matin, c'est avec notre maison que nous nous déplaçons dans le centre de Lisbonne pour aller respirer le bon air des Jardim Botanico et do Principe Real.
Bon moi, faut que je surveille ma chérie parce qu'à la vue d'un Banian elle n'a qu'une idée en tête : escalader.
"S'il te plaît, ne va pas te blesser !"
Perso, je reste plus sobre et me contente de détailler les plantes grasses locales...
Tu crois que ça pique ?
Comme vous l'avez compris, nous étions comme des poissons dans l'eau au milieu de cette verdure Lisboète (si, si c'est comme ça qu'on dit !) où on a même rencontré un Baobab.
Mumu ne m'aurait rien dit, je passais à côté sans même le calculer cet arbre… elle l'a reconnu à ses fruits (whouaa !!!)
Après cet intermède bucolico-botanico-rafraîchissant nous décidons de retourner sur les rives du Tage mais côté Est où se trouvent les structures de l'exposition universelle de 1998.
Contrairement à ce que nous avions pu voir à Séville, où tout était à l'abandon, tout le quartier profite encore des bâtiments et structures bâtis pour l'occasion...

On peut même y photographier le pont "Vasco de Gama" qui traverse le Tage et qui est le plus long pont Européen...
17,3 kms de long : Impressionnant 
… et des chercheurs découvrant de nouveaux éléments du tableau périodique de Mandeleïev...
En fait cette photo n'apporte rien à l'histoire, c'est juste parce que je trouve que je suis sous-représenté dans ce blog !!!
On y trouve aussi des voiliers colorés et des paquebots d'un autre siècle en attente d'être désarmé dans un chantier Indien ou Asiatique (ne m'appelez plus jamais fraaaanceuu !)
Quelque chose me dit que le Tage est un peu pentu !!



(ne me demandez pas pourquoi la fin du texte est en noir… je n'en sais fichtrement rien !)

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