samedi 25 janvier 2020

J 17 et J 18 : Retour en Espagne

J 17 : De Albufeira à Tavira
Il y a des jours où la météo n'est pas du côté du camping-cariste alors... faut faire avec (ou sans !).
Pourtant tout avait bien commencé avec une longue marche sur la praia da falesia (plage de la falaise) dès le lever du soleil (9h30 c'est déjà bien !)...
… j'ai encore les jambonneaux en compote des 22 bornes de la veille et nous voilà repartis à marcher 9 kms dans du sable mou.
C'est beau, donc on va pas se plaindre en plus !!
C'est coloré, c'est fragile et… accessible à tous. Du coup, tous les décérébrés de la planète y gravent leurs noms (Esméralda adora José 2011, Gunther liebe Ursula 2019 et Kevin kiffe Sandy 2020) ou toutes les insultes qu'ils arrivent (presque) à orthographier phonétiquement (niklapoliss).
Je l'ai déjà dit que ça ressemble à Bryce Canyon ou pas ?
En scrutant le ciel avec un peu d'attention - même sans avoir fait météo première langue, on se doutait bien que les choses allaient tourner au vinaigre (que as coisas iam azedar)...
Du coup, on accélère le pas et on retourne se mettre à l'abri dans la roulotte !
… il était, comme qui dirait, moins une !!
Rien d'autre à faire que de reprendre la route en direction de l'Est, donc de l'Espagne, non sans avoir fait escale à Faro, la capitale de l'Algarve. Faro est "une ville historique disposant d'une très riche culture et d'une très belle variété de fascinantes attractions…" comme en témoignent les quelques photos prises furtivement ce jour dans ce lieu où le soleil brille 364 jours par an.
On peut lire le stress et l'angoisse du photographe dans son œil torve immortalisant ces moments d'Histoire sur la pellicule la carte sim de son téléphone.

Les terrasses de restaurants et cafés faisaient, elles aussi, peine à voir...

… il y a quand même des orangers, chargés de fruits, sur toutes les places de la ville - dont tout le monde se fout éperdument (quand je pense que, petits, une orange constituait notre cadeau de noël, ça me tire une larme à l'œil !) 
Comme vous l'aurez compris, la capitale de l'Algarve, sous des trombes d'eau, a eu du mal à nous séduire et c'est sans regrets que nous continuons notre périple en direction de Tavira "une charmante ville Portugaise qui se trouve sur un littoral doté de superbes plages".



Avant de se faire rattraper par la pluie, on a à peine entraperçu...
… le pont Romain de la charmante ville

Les maisons colorées de la charmante ville...
L'Eglise Santa Maria de...


... pour finir par trouver un peu de réconfort dans un bar devant un café com leite accompagné de son traditionnel pastel de nata.
Ouf… la journée est sauvée !

C'est sous des trombes d'eau que nous reprenons la route pour la praia verde dans la commune de Monte Gordo où nous parquons notre Campy face à la mer pour y passer une nuit de repos bien mérité et en espérant, pour les jours à venir, une météo plus clémente.
Buena Noche

J 18 : De Monte Gordo à Cadix
Avant de partir pour Cadix, vous aurez droit à quelques statistiques dont je raffole...
… en ce 25 janvier, nous dirons au revoir au Portugal qui nous le rend bien.
… nous arriverons en Andalousie ("je me souviens, les prairies bordées de cactus" comme dirait l'autre) et ferons escale à Cadix (Cadiz en langage local)
… nous inscrirons 21000 kms au compteur du Campy et  bouclerons notre 250ème kms de marche à l'issue de cette journée (merci qui ?)
Ceci étant dit, reprenons la chronologie de notre périple Portugo-hispanique.
Ce matin, donc, un petit tour sur la praia pour s'oxygéner et y observer les pêcheurs de palourdes qui secouent des filets dans lesquels les coquillages viennent se piéger (j'ai pas tout compris mais coach Mumu m'a assuré que c'était-quelque chose-de-très-connu-et-qu'il-n'y-avait-pas-lieu-d'en-faire-tout un-plat).
Bon, j'en n'ai pas fait tout un plat mais j'ai quand même pris la photo !!!
Après ça, on reprend la route et…
… il pleut (vous commencez à y être habitués) comme vache andalouse qui pisse ! On commençait à avoir des doutes sur la suite de la journée quand, arrivés près de Cadix, les Dieux de la météo semblent progressivement se remettre au boulot...
Ça ressemble à du beau temps où je ne maîtrise plus rien en météorologie !
Du coup, tout ragaillardis par cette éclaircie inattendue, nous voilà partis pour 5 heures (presque) non-stop de gambadage citadin...
… d'abord le château de San Sebastian qui, comme par hasard, est fermé (je vous le disais précédemment on n'a vraiment pas de chance avec les forteresses et les châteaux) temporairement pour (?)
"Je crois bien que l'Afrique c'est par là, mais j'en mettrais pas main à couper !"
Comme la mer était déchaînée, on a eu droit à quelques belles submersions avec touristes détrempés !
Le monsieur (que je n'ai pas pu prendre) qui est passé à ce moment là était bien moins sec que nous !!
Voyant que le ciel se chargeait de noirs nuages, nous nous sommes repliés stratégiquement dans un restaurante turistico où Muriel s'est (à peine) régalée d'un plat local aussi fade qu'insipide (d'après son témoignage)...
Une sepia a la parrilla tout droit sortie d'Alien !!
Moi, j'ai pris un gros morceau de bœuf Argentin grillé, comme ça pas de surprise.
On a quand même pu se réchauffer et reprendre des forces avant de continuer notre visite par l'ascension d'une des tours de la cathédrale de Cadix...
… magnifique édifice de style baroque et néoclassique (c'est pas moi qui le dit c'est Google)
Environ 75 m au dessus du niveau de la mer plus tard, nous voilà sous les cloches entrain d'admirer la ville à 360 degrés...
Ouest
Sud / SE

Sud / SO 


















Cette ville, qui ne manque ni de charme ni de ressources, abrite en son port de tourisme, des paquebots gigantesques pour tourisme de masse mais aussi des banians géants millénaires ...
Au moins 5 Gigi de diamètre celui-là !!
Comme la nuit ne va pas tarder à tomber (on est quand même en hiver), on se refait le "remblais" de Cadix d'Ouest en Est et retour pour admirer (une fois encore) un coucher de soleil derrière nuages...
… pour se requinquer avec un verre de potion médicamenteuse locale (je crois qu'ils appellent ça de la Sangria) 

… et pour attendre, en vain, que la belle de Cadix qui a des yeux langoureux et beaucoup d'amoureux… montre le bout de son nez mais malgré la présence de Juanito de Cristobal et de Pedro le Matador, la belle de Cadix ne veut pas d'un amant...
… Chi-ca, chi-ca, chic
Ay ! Ay ! Ay !

Qu'on se le dise !

Buenas noches a todos.

3 commentaires:

  1. On sent bien que dans son enfance, le chef n'a pas toujours dit tu au bonheur ... l'anecdote de l’orange, j'en ai chialé !

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  2. La seiche n'était pas bonne, quel gâchis, elle était vidée au moins ? Les plats du sud sont quand même plus appétissant que ceux du grand nord non ? A l'occasion, vous vous vengerez sur le 'pata négra'. Bises

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  3. Superbe vos photos .. très sympa périple .. et la belle de Cadix a toujours la pêche .. même si les oranges dont délicieuses ! Bizzz et bonnes vacances les z’amis !

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