J 3 Lake Tahoe

La nuit a été plutôt agitée puisque l’endroit que j’avais choisi pour stationner se trouvait en définitive à 50 m d’une voie ferrée, et - pour notre plus grand bonheur - cette voie ne concernait uniquement que le transport de fret ce qui implique des trains à 3 ou 4 motrices et une centaine de wagons... c’est ballot !

On a quand même pris la route direction Lake Tahoe sud - avec les yeux qui piquent pour le chauffeur - et même punition qu’hier... des bouchons, des bouchons, toujours des bouchons.

On ne va pas vous faire verser de larmes, le lieu est tellement  beau qu’on en oublie fatigue et les tracas routiers

Pour ne pas nous faire piéger comme la nuit précédente, nous décidons de régler le problème du campement avant de partir à la découverte des environs. Notre choix s’est porté sur le Campground by the Lake qui - comme son nom ne l’indique pas - est en bordure d!une nationale....
... vous allez me dire qu’on les cherche les nuits agitées mais tous les campings sont complets. So ?

On laisse le van sur son emplacement et on part à vélo se dégourdir les jambes.

 

IN VELO VERITAS : fallait oser !

On trouve sur notre chemin un séquoia géant, de belles maisons en bois (dont un spécimen en marqueterie style art déco qui ne manquera pas de plaire à nos fans de chalets Savoyards et cuisines Mobalpa... NS et TN se reconnaîtront) et ...
... UN OURS

Je crois rêver, dans un quartier résidentiel et à 10 mètres de nous un ours,  sorti de nulle part,  qui ne nous calcule même pas... et Muriel de me dire « ben, tu l’as pas pris en photo ? »
La scène a duré 5 secondes avec un animal sauvage qui partait dans la direction opposée à la nôtre. J’ose même pas l’imaginer courant vers mon vélo. Moi qui ne croyait en trouver que dans le Yellowstone... je suis servi.

Enfin la balade s’est terminée sans encombre et l’Américain de base semble s’être habitué aux ours et réciproquement.

 

Même les poubelles doivent être protégées

THE LAST BUT NOT THE LEAST (comme on dit ici)
Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le vin rouge trouvé au supermarché local à notre retour : la cuvée SERIAL KILLERS... je me vois très bien ramener ce concept en France et proposer à Monsieur Leclerc le coffret 3 bouteilles : Guy Georges, Émile Louis, Michel Fourniret...

Ha, ces Américains, des poètes

See You.