mercredi 24 juillet 2019

J-41 Débusquer un boeuf musqué c'est musclé !

Au réveil, un petit coup d’œil par la fenêtre de la chambre à coucher pour voir si les pêcheurs de truites en ont laissé quelques unes...
Autre info importante, le ciel est bleu et on a tombé la couette dans la nuit...
 ... visiblement, on ne le saura pas ! Départ à 7h45 en direction de l'Ouest.
Pour nos aficionados du "où qu'ils sont ? où qu'ils vont ?" vous trouverez ci-après la réponse à vos questions...
Nous étions à Glomma (point rouge) et nous allons à Hjerkinn 115 kms plus à l'Ouest (point bleu)
Alors pourquoi ma copilote Mumu a-t-elle arrêté son choix sur Hjerkinn ?
1. Pour une rando de 12 kms A/R avec +800 m/-800 m de dénivelé et une arrivée à 2280 m d'altitude.
2. Pour tenter d'y apercevoir des bœufs musqués qui vivent dans cette région depuis l'ère glaciaire (enfin leurs descendants sinon ils seraient trop vieux !) et qui ressemblent à des vaches avec des cornes de buffles et des toisons laineuses de bisons...
Vous voyez mieux de quoi je parle j'en suis sûr !
La ressemblance avec Sheila (des années 70 s'entend) est époustouflante !
Pour avoir le privilège de monter sur le mont Stortoppen (2280 m), il faut d'abord garer notre Campy à côté d'une jolie petite gare, directement inspirée de la série Harry Potter...

... puis prendre une navette (très payante) qui nous conduit 13 kms plus loin à notre lieu de départ en empruntant une route interdite à tous véhicules... les Norvégiens en business, ils sont presque aussi forts que les Amerloques...
Point de départ de la rando : devant nous un petit lac et derrière nous un hôtel pour ceux qui veulent rester sur place la nuit...
 ... le chemin qui doit nous conduire au sommet et parsemés de cailloux, roches, pierres, rochers de toutes tailles qui cassent les pieds,
C'est pas du tout hostile pour les pieds comme environnement !
... bordé de névés
 et traverse des torrents pas toujours équipés pour un passage à sec...
Coach Mumu m'a dit : "suis-moi, ici on passe à sec !"
 ... bon, moi je n'ai pas voulu faire le détour imposé par mon coach, j'ai donc tracé tout droit en regardant faire d'autres randonneurs...
Je n'ai pas dû suffisamment regarder !
... cela m'a servi de leçon et après cet intermède plutôt humide j'ai marché dans les pas de ma randonneuse préférée...
Du coup, j'ai eu droit à ma photo à 1800 m d'altitude avec la neige derrière !
... et puis d'un coup, comme si une mouche l'avait piquée, Mumu est partie comme une flèche vers le sommet en doublant tous ceux qui se trouvaient en amont...
... moi dans cette situation, je l'appelle (pour qu'elle s'arrête !) et je lui demande de poser pour une photo... sur celle-ci vous pouvez voir qu'elle n'avait pas encore stoppé les réacteurs et que le bras gauche est toujours en rotation...
Vous pensez bien que pour monter à +2200 m on a parfois intérêt à escalader plutôt que marcher...
En l’occurrence à cet endroit précis je range l'Iphone dans la poche et j'y vais à 4 pattes. Muriel, déjà assise au pied de la tour que vous apercevez à l'arrière plan, est déjà entrain de penser à la descente !
... comme d'habitude ça pique dans les jambes pour arriver au sommet (surtout après 4 jours d'oisiveté assis dans le fauteuil du Campy à enfiler les kms) mais - après 2 heures de marche - le panorama est à couper le souffle !
Hou, c'est haut... j'ai le vertige !
Hou, la mauviette... ça fait même pas peur !
On y voit à des kms à la ronde et à 360°... on se croirait sur le toit du monde (si, si !)
... et les bœufs musqués dans tout ça me direz-vous ? Pas l'ombre d'une cornes ou d'un museau (trop de pierres et pas assez d'herbe à brouter)...
Après quelques secondes minutes au sommet, coach Mumu qui est plutôt d'un tempérament frileux, souhaite redescendre illico presto, rapido, fissa et si possible tout de suite...
... qu'à cela ne tienne et après avoir enjambé quelques torrents, marché sur des gros cailloux et frotté nos semelles sur la neige des névés...
Celui-là est très très technique à franchir !
Au fond, tout en haut, le sommet où nous étions 2 heures plus tôt...
... nous arrivons à la terrasse de l'hôtel précédemment décrit et, patiemment nous y attendons la navette de 19h45 qui nous reconduira à notre maison roulante...
... sur le chemin du retour, la navette ralenti, les passagers deviennent fébriles, certains se mettent à crier "oh my god ! oh my god !" et, sur notre gauche,  nous apercevons enfin par la fenêtre les fameux bœufs musqués qui se sont fait attendre toute la journée...
... du coup, de façon fort sympathique, ils prennent la pause pour la photo (de loin quand même !)
Oups; la boulette... ça c'est moi qui fait le renne pour faire marrer Mumu !
Quand même on  les reconnaît !

On n'aura pas mieux !
... missions accomplies. Retour au bercail vers 20h15 et bivouac sur un terrain rempli d'une dizaine de CC sur les hauteurs de Hjerkin.
... le vent souffle et la température proche des 24°C tout au long de la journée commence à baisser sérieusement pour nous permettre de passer une bonne nuit...

Bonne journée à tous et à demain.




















































































2 commentaires:

  1. Super ! Des paysages splendides visiblement ! Une Coatch en super forme ! (Elle n’as pas mal aux genoux..elle ! ) Elle trace la cocotte ! Peut être avait t’elle peur des bœufs à cornes !!Il faut l’inscrire à la diagndes fous ! En tout cas merci pour cette sympathique rétrospective ! Bise à tous les deux !

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  2. Hello ! Vous bravez tous les dangers et toutes les conditions météorologiques ! Entre les lacs, les montagnes, les torrents, la neige, le soleil, il faut s'adapter ! J'ai cru que tu avais mis un masque Gigi (pour aller au plus près des boeufs musqués bien sûr !) Vraiment bravo au coach pour tes performances (allez plus haut, vaincre la peur du vide.....) Bonne continuation ! Sinon une question : vous êtes partis pour combien de temps ? Bisous SISI du 91

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