J32 et J33 : Cap à l'Ouest
J32 Randonnée autour du Loch Affric
Comme vous avez pu vous en rendre compte, et pour la première fois depuis le début de notre périple, l'absence de blog d'hier est liée au manque de couverture Internet de la région dans laquelle nous étions. En d'autres termes il n'y avait pas de réseau 3, 4 ou 5G ni WIFI pour nous connecter.
En ce mardi 26 juillet, pas de pluie à l'horizon, nous décidons de faire la randonnée qui fait le tour du Loch Affric en un peu moins de 18 kms.
C'est tout motivés et bien couverts (12°C + un peu de vent) que nous nous lançons ! |
En aval du Loch, la rivière du même nom : Affric |
Il y a même une petite maison dans la prairie (pas vu John Ingalls en train de planter sa clôture !!)
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Mais coach Mumu qui a vu que je trainaillais un peu a pris le bull par les horns et m'a montré comment il fallait s'y prendre pour rester les pieds au sec ! |
1. Le franchissement de gué
2. Le franchissement de tourbière
3. Le franchissement de flaque
Je peux vous dire que j'en ai pris pour mon grade et que j'ai du montrer à mon coach que j'avais retenu les 3 leçons en franchissant moultes difficultés - comme enseigné - jusqu'au cc.
Après près de 4 heures de marche nous retournons au Campy et quittons définitivement Glen Affric (qui a tenu toutes ses promesses) en direction de Kinlochewe encore plus à l'Ouest.
Nous bivouaquerons sur une des rives du Loch Maree (20 kms de long = le 4ème plus grand Loch d'eau douce d'Ecosse) qui - comme son grand frère Ness - possède son propre monstre : le Muc-sheilch et qui est souvent décrit comme le plus beau des Highlands.
150 kms vers l'Ouest |
J33 : Bienvenue au pays des Midges et des Tiques
Ce matin, 2 mauvaises nouvelles. La première c'est qu'en se tripotant les arpions le Gigi s'aperçoit qu'ils sont squattés par une bestiole suceuse de sang - et accessoirement pourvoyeuse de la maladie de Lyme - une Tique.
N'étant pas équipé de l'outil spécial pour retirer cette saleté, j'ai fait de mon mieux pour qu'elle ne me laisse rien dans la plaie ! |
La seconde mauvaise nouvelle c'est que cette partie des Highlands est infectée de Midges (moucherons, mouches, moustiques minuscules qui rentrent partout et qui piquent !) ce qui nous oblige à vivre fenêtres fermées (tant qu'il fait frais ça va !) et à porter moustiquaires sur le visage, pantalons longs et T-shirts à manches longues en randonnée.
Bon, la bonne nouvelle c'est qu'après quelques minutes de montée nous avons pu retirer nos voilettes anti-moustiques |
Une montée qui pique un peu et qui fait beaucoup transpirer...Au sommet on aperçoit un Munro (Mont de plus de 3000 pieds on vous l'a déjà expliqué) qui se reflète dans un des Loch d'altitude : 😍😍😍 |
Plus on monte et plus le Loch Maree devient impressionnant. |
En chemin, nous faisons une halte aux Gorges de Corrieshalloch pour y admirer une magnifique cascade dans d'impressionnantes gorges... histoire de continuer à mobiliser nos cuisses, genoux et autres chevilles qui n'ont subit que 25 bornes de marches en un peu plus de 24 heures
Après cet arrêt rafraîchissant (la température oscille entre 11°C et 13°C dans la journée depuis 3 jours) nous repartons vers Ullapool où nous nous réapprovisionnons en victuailles et carburant en prévision de notre arrivée prochaine dans le Nord des Highlands où magasins et stations d'essence ne courent pas les Lochs...
... et, cerise sur le gâteau, nous décidons à 16H00 pétantes que nous avons faim et succombons à la tentation (peut-être n'avions nous pas assez mangé après notre grimpette matinale de +500 m)
Toutes nos tâches accomplies nous quittons Ullapool pour notre bivouac du soir, situé dans un lieu magique face au Loch an Ais dans la réserve naturelle de Knockan Crag...
... à suivre, nous vous en dirons plus demain.
Objectif : Nord |
Vous êtes en voyage ? 😂
RépondreSupprimerNon, on part demain !
SupprimerC’est Charles Ingalls 😉!! John devait être son frère 😜… bravo encore à vous 2 pour ces belles et longues randonnées 👍🏼
RépondreSupprimerBien vu… c’est Charles, mais ils étaient cousins : « It’s hard to imagine that Charles Ingalls and John J. Ingalls even knew of each other. They weren’t exactly “cousins,” but fifth cousins once removed. Their common ancestor was seven generations back in Charles’ lineage and six in John’s »
SupprimerMais c quoi ce pays de sauvage ou même les mouches vous bouffent de partout
RépondreSupprimerL’Ecosse, si j’ai bien compris !
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